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   Environ 25 personnes ont assisté cet après-midi à la Salle Polyvalente de SANGATTE à l'assemblée générale annuelle de l'Association " Sauvons la Plage que nous Aimons de SANGATTE-BLÉRIOT "; de nombreux adhérents ont fait savoir qu'ils ne pourraient être présents malgré les points importants abordés, à noter que la Télévision Régionale F R 3  était présente. La Présidente, madame Maria ALVAREZ a ouvert l'assemblée en remerciant les personnes présentes, et a remercié la Municipalité pour la mise à disposition de la salle. Monsieur Guy ALLEMAND, Maire récemment réélu, était représenté par Monsieur Pascal DUBUS, 8è adjoint, chargé du Littoral, était également présents Monsieur Philippe VÉRON, 2è adjoint, à l'Urbanisme, ainsi que Madame DUPUIS, adjointe aux associations.

      La Présidente a tenu à remercier Monsieur Patrick RENAUT, pour son implication aux côtés de l'Association pendant son mandat municipal, il n'est plus Conseiller Municipal mais il a souhaité garder un contact avec l'association. Différents points ont été abordés, comme par exemple la propreté de la plage en général, le ramassage des ordures ménagères et autres débris ou déchets venant des chalets mais aussi des usagers de la plag, les heures d'ouverture des toilettes, les suites de catastrophe naturelle avec possibilité d'indemnisation, les résidus trop fins qui devraient être recouverts de sable pour " couvrir les petites cochonneries difficiles à ramasser ". Il ne faut pas oublier que les chalets rapportent 45000 Euros à la municipalité sans compter l'apport de la commerçante. La redevance pour chaque propriétaire de chalet a été augmenté et la Présidente regrette que les améliorations promises les années précédentes ne soient pas au rendez-vous, " le compte n'y est pas ". La question de l'aménagement du parking des Mouettes , plein de trous et de bosses a également été évoqué. Monsieur VÉRON a indiqué que ce n'est pas du ressort de la municipalité, mais que l'on peut imaginer une convention pour un transfert de gestion. Autre point qui a soulevé une émotion certaine, c'est l'accessibilité de la plage aux handicapés, c'est Monsieur DUBUS qui a répondu à cette question en disant qu'il fallait écrire un courrier au Maire, reponse laconique qui n'a pas été jugée satisfaisante par une bonne partie de la salle.

    Le sujet qui a bien évidemment suscité une demande pressante des membres de l'association, c'est bien le contact avec les représentants de la municipalité avec la douloureuse question de la présence des migrants qui sont de plus en plus nombreux à squatter les chalets, douloureuse car une propriétaire a été agressée récemment tout comme son fils d'ailleurs. Depuis que la ville de Calais serre la vis aux migrants sur la plage de Calais, ceux-ci se rabattent sur Blériot et la cohabitation est loin d'être heureuse. Certains usagers sont prêts à défendre leur bien et leur personne, et ce ne sera que de la légitime défense. La situation se dégrade et même si l'agresseur de la semaine dernière devrait être reconduit à la frontière, cela ne change pas la réalité d'aujourd'hui. Pour Monsieur DUBUS, c'est l'État qui est responsable, et c'est lui qui réagit suite aux dépôts de plainte, les CRS se sont déplacés sur ordre. Madame la Préseidente a indiqué qu'elle contacte et informe de faits précis les différentes instances, PAF, CRS, Sous-Préfecture, elle regrette que le Maire, Monsieur Guy ALLEMAND se décharge, en transmettant," en envoyant au dessus ", elle aurait aimé un coup de fil de sa part; au moins, il y aurait de la communication. Concernant les dépôts de plainte, il faut savoir qu'il vaut mieux s'adresser directement au Procureur de la République en donnant tous les éléments nécessaires, numéro de chalet, faits constatés et bien entendu des photos pour les dégâts, et bien spécifier en bas de page que l'on porte plainte. À Calais, la télésurveillance sera bientôt une réalité, pourquoi ne pas installer des caméras aux endroits stratégiques, demande la présidente, pas partout bien évidemment, mais cela permettrait d'identifier les délinquants quels qu'ils soient au cas où ? Réponse évasive de monsieur DUBUS : "Ce n'est pas d'actualité. "

    Autre élément important, les travaux sur les chalets doivent être réalisés avant la saison touristique, donc en juin, monsieur DUBUS rappelle la loi de 2006 concernant les chalets; ils doivent être démontables, être en bois et ne pas comporter de parpaings. Pour Monsieur VÉRON, les chalets sont en sursis, n'ont pas d'existence légale, un intervenant lui a rappelé que la situation dure depuis de nombreuses années, les chalets étant là et non démontables, mais qui s'occupe donc de la plage ? Et pourquoi encaissez-vous donc de l'argent ? Le ton monte, il est reproché à monsieur VÉRON d'inventer un truc, il répond en disant qu'il ne faut pas tout mélanger; et pourtant, c'est bien Monsieur le Maire qui a donné une autorisation à un Belge de construire un chalet pas forcément aux normes, Madame la Présidente précise que Monsieur RENAUT n'était pas d'accord. Madame ALVAREZ ajoute que la loi de 2006 concerne les chalets commerciaux, et que par conséquent, il ne faut pas s'y référer pour décider quoi que ce soit au niveau de Sangatte-Blériot. Par ailleurs, les chalets comme en d'autres régions font partie du patrimoine et qu'à ce titre, ils peuvent bénéficier de subventions pour les réparer ou tout simplement rétablir en cas de tempête dévastatrice; 

    Comme pour calmer le jeu, madame la Présidente enclenche en annonçant un point presse le 23 avril 2014 prochain à 10h au 1er étage de la mairie de Blériot en vue du nettoyage de la plage prévu le 04 mai. Les années précédentes avaient été positives à ce niveau avec le concours d'autres associations, l'an dernier par exemple, UNICITE avait été un bon renfort. La présidente souhaite la présence de monsieur DUBUS lors d'une visite de la plage qui se fait généralement en juin, même si elle préférerait que celle-ci ait lieu plus tôt. Une question a été posée au niveau de la fermeture des toilettes la nuit, monsieur DUBUS s'est étonné de la question vu la question des dégradations des chalets par des occupants non respectueux des lieux, rétorque de l'intervenant : " vous êtes des piliers bien bétonnés, les promesses , on connaît " ensuite, pour répondre à une question sur les actions nécessaires à entreprendre par la municipalité, monsieur VÉRON intervient pour dire que le Gouvernement vient de repousser l'échéance pour l'accessibilité aux handicapés, il parle de la gare de Calais où il y a des contraintes techniques, il s'y connaît, il travaille à la SNCF,. Madame la Présidente précise qu'un report de l'échéance ne signifie en aucun cas qu'on interdit les travaux. Une propriétaire quitte alors la salle après avoir indiqué que cette discussion " est insupportable ", " c'est nous contre vous, je trouve que vous n'êtes pas tellement à l'écoute, dommage qu'on ne puisse pas travailler ensemble. " Un autre propriétaire de chalet déclare en parlant de messieurs DUBUS et VÉRON " ces messieurs sont très agressifs, ce sont des guignols, ils ne sont pas à l'écoute. Ils occupent un poste et n'ont pas vraiment l'envie de défendre les chalets. " Un autre : ils se réfugient derrière les lois ". Une autre propriétaire : " c'était plus convivial avec Monsieur RENAUT. "

   La réunion s'est terminée par les renouvellements des adhésions ainsi que les nouvelles : 10 Euros pour les propriétaires de Chalets et 5 Euros pour les simples usagers ou simple soutien. Peu après, le pot de la convivialité était offert.

 

   De gauche à droite : M.Pascal DUBUS, 8è adjoint, Chargé du Littoral,

 

M.Philippe VÉRON, 2è adjoint à l'Urbanisme,

 

Mme ROCHE,

 

Mme Maria ALVAREZ, Pte de l'Association,

 

M.DEHAY, secrétaire

 

et Mme Katia PAKHOMOFF, trésorière.