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Titre du blog : CLAUDE SEGARD SANGATTE BLERIOT
Auteur : claudesegardsangatte
Date de création : 30-07-2010
 
posté le 20-12-2010 à 20:46:24

HERVÉ MORCRETTE, LES MÉMOIRES D'UN LONG GILET, SOUVENIRS D'ENFANCE AU PETIT COURGAIN À CALAIS. COMPTE-RENDU DE LECTURE.

                      SOUVENIRS-SOUVENIRS DU PETIT-COURGAIN À CALAIS.

 

    Calaisien ou non,  tout un chacun se plaît régulièrement à penser à son enfance, à se remémorer des pans entiers d'une période personnelle marquante à différents égards. L'attachement à des personnes ayant marqué le départ dans la vie tient toujours une place importante dans la mémoire, mais l'attachement à un quartier chargé d'histoire n'est pas en reste avec ses anecdotes particulières encore vivaces, surtout quand elles sont consignées dans un livre, une façon de les faire durer en quelque sorte pour la postérité, c'est ce qu'a fait Hervé MORCRETTE en écrivant ses souvenirs d'enfance au Petit-Courgain, un quartier de CALAIS, à découvrir et à redécouvrir sous une forme élégante. Un livre que vous pouvez vous procurer au prix de 12 EUROS à la Maison de la Presse, Place d'Armes à CALAIS ainsi qu'au Tabac "La Havane", rue Mollien, toujours à CALAIS et aussi à son domicile 5 Place Foch 62100 CALAIS ( non loin de l'Office de Tourisme ).

UN LIVRE POUR SOI OU POUR OFFRIR.

   Une enfance heureuse dans le quartier du Petit-Courgain à CALAIS au cours du 3ème quart du XXème siècle racontée par celui qui l'a vécue. Représentant la quatrième génération de sa famille présente dans le quartier, Hervé MORCRETTE retrace dans " Les Mémoires d'un Long-Gilet " des anecdotes enfoncées dans sa mémoire. Il y dresse aussi le portrait de quelques-uns des personnages qui lui étaient familiers. Il le fait avec humour, ironie sans oublier parfois un brin d'autodérision.

   Hervé MORCRETTE est journaliste pour la presse économique. Déjà auteur de chroniques historiques locales et d'une nouvelle, il mêle ici les deux genres : rappel de faits vrais agencés souvent d'une manière que l'on jurerait romancée. Bien sûr, il ne se prend pas pour Marcel PAGNOL.Quoique....

 

                  COMME PROMIS, VOICI MON COMPTE-RENDU DE LECTURE : 

 

  Hervé MORCRETTE, que je connais depuis pas mal d'années déjà, ne m'a pas surpris à différents titres dans sa façon de coucher sur le papier ses souvenirs d'enfance dans le quartier du Petit-Courgain à CALAIS. Lui qui a été, juste après son mariage en 1977, journaliste au Journal NORD-LITTORAL de CALAIS, dirigé alors par les frères Jean-Marc et Jean-Jacques BARATTE, évoque avec une vraie émotion teintée de regrets une époque qui a basculé et qui a marqué sa vie. L'enfance est pour chacun d'entre nous faite de moments qui se fixent dans notre conscience pour ressurgir à volonté en particulier quand on voit grandir la génération montante.

   De toute évidence, Hervé MORCRETTE est à la recherche d'une partie de son enfance pour compléter tous les souvenirs qu'il a pu rassembler. Avec une écriture simple, celle de l'adulte qui décrit sa propre histoire avec les mots justes de la tendresse, de cette simplicité qui fait qu'on a envie de lire le livre d'une seule traite car les circonvolutions de la mémoire ne sont pas ordonnées comme du papier à musique, et c'est tant mieux! C'est ainsi que l'on fait plusieurs allers et retours dans les étapes et faits marquants d'une jeunesse passée dans un quartier où quelques noms de rues, mais surtout les noms de personnes refont surface avec bonheur pour ceux et celles qui ont eu le plaisir de les connaître.

   Le 104 rue Voltaire reste une référence mythique, le 29 de la rue Anatole France une adresse familiale incontournable, la Maison Blanche où devait entrer Kennedy se trouvait à l'angle des rues Louguet et Anatole France, le croisement rues Pline et Bossuet avec son célèbre  Minneboo, adepte du développement durable avant l'heure, Madame KOHL, avec son jardin extraordinaire, les rues et les maisons ne seraient rien sans les commerces de proximité dont on reparle aujourd'hui.  Pour Hervé MORCRETTE, tous ceux qui ont habité le quartier et qu'il a croisé un jour ou l'autre à différents degrés font partie de la Grande Famille, de SA Grande Famille qui dépasse largement les liens du sang.

   Il y a bien sûr les commerçants, Madame Euh,surnommée ainsi parce qu'elle commençait toutes ses phrases par ce mot, de son prénom Charlotte et dont l'auteur aimerait retrouver le nom de famille justement, MINNEBOO, déjà cité, et qui pour l'anecdote représentait quelques sous certes mais aussi la perte d'un lapin invité au menu du dimanche..., Monsieur et Madame THUMERELLE, épiciers près du Pont de Vic, Monsieur Maurice BUTEZ, qui avait un avis sur tout, la Boulangerie BACLEZ, avec GRAND-MÈRE BACLEZ qui savait compter au sou près, les Coopérateurs avec Monsieur BENIE à la tête, Madame CHARLES, épicière de la rue Mollien, Monsieur DRAIN, qui ne vendait pas de la Tisane ( en parlant du Champagne Mercier ) mais des Vins et Spiritueux et enfin Monsieur Georges DUTRIEUX, pharmacien rue Anatole FRANCE, lequel ne vendait pas des oeufs! Une mention particulière pour Monsieur BLAISE, qui portait bien son nom puisqu'il avait son commerce à l'angle de la rue Pascal avec la rue Anatole FRANCE, ancienne rue des Jardiniers juqu'en 1924, et pour Monsieur et Madame DELAPLACE, bouchers chevalins.

   Dans la Grande Famille, on trouve aussi un homme bien particulier surnommé Le Loup Blanc, Monsieur DUBUIS, qui en connaissaiot un rayon sur la proche Belgique; au passage, signalons qu'Hervé MORCRETTE ne s'est pas beaucoup déplacé ni en Belgique ni même de l'autre côté du Channel, et qu'il n'est pas porté sur les langues étrangères; faut dire qu'il aime son coin, son quartier, celui de son enfance où sont bien entendu intervenus des copains avec les cabanes ou les premières voitures, mais aussi des filles; encore aujourd'hui, certains prénoms tels que Philippe, Jacques, Françoise, Annie, Dominique, Anne-Marie, Michèle, Marie-Christine ou encore Brigitte, véritable garçon manqué, prénoms donc qui ont encore un certain retentissement.

   Mais la Famille, c'est d'abord celle du sang, Hervé MORCRETTE, dédie d'ailleurs son livre à sa mère, à son père, à ses enfants et petits enfants ainsi qu'à Sabine qui a été sa compagne un bon bout de chemin. Après avoir été enfant, Hervé MORCRETTE est lui-même père, et il s'amuse quelque peu à relater des anecdotes comme celle de la chaussure lancée sans le vouloir dans le canal ou celle des pétards qui font éclater des crottes de chien !

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   Pour terminer, j'invite les lecteurs à essayer de résoudre l'énigme suivante qu'Hervé MORCRETTE n'a toujours pas réussi à résoudre lui-même :

      MAIS QUE FAISAIENT LES SUPPOSITOIRES À CET ENDROIT-LÀ ?

Lisez et relisez le livre, VOUS COMPRENDREZ !

Si vous trouvez la réponse, contactez l'auteur !

  

  

     

Claude SEGARD SANGATTE BLERIOT

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