SI TU NE VAS PAS À LA PRISON DE NORTKERQUE,
LA PRISON VIENT À TOI, À NORTKERQUE?
RÉUNION PUBLIQUE SUR CE PROJET DE CENTRE PÉNITENTIAIRE
CE SAMEDI 04 SEPTEMBRE 2010 À 9 HEURES 30 EN SALLE MUNICIPALE.
Les habitants de NORTKERQUE, près d'AUDRUICQ, entre CALAIS et SAINT-OMER, n'en ont pas cru leurs oreilles en entendant parler du projet de prison à NORTKERQUE même, et ceux qui ont lu la presse locale et régionale n'en ont pas cru leurs yeux non plus. Qu'il y ait des projets, cela ne pose aucun problème particulier, il y en a dans toutes les communes, mais là où le bâts blesse, c'est quand un projet d'une importance plus que relative vous tombe dessus sans aucune concertation. Une information préalable de la population dès le début eût été de bonne composition, en d'autres termes, de bonne élégance. Même s'il convient dans de nombreuses situations de ne pas affoler la population, on aboutit à l'effet inverse lorsque le projet tombe comme un cheveu sur la soupe avec la désagréable impression de compter pour du beurre alors que l'on est directement concerné en tant qu'habitants de la commune.
Les réactions ne se sont pas fait attendre au point que le Député Gilles COCQUEMPOT tout comme les membres du Conseil Municipal de NORTKERQUE vont devoir clarifier la situation, à savoir où en est vraiment ce projet de Centre pénitentiaire sur la Commune. Une réunion publique aura lieu ce samedi 04 septembre 2010 à la Salle Municipale de NORTKERQUE.
Les membres du Collectif contre la prison s'organisent pour récolter les avis et bien entendu les questions que chacun se pose en toute légitimité, et se tiennent à disposition pour relayer les interrogations des citoyens en les mettant clairement en avant lors de cette réunion. Il est possible de contacter le Collectif par téléphone au 07 86 22 10 93 ou par courriel à : pas.de.prison@hotmail.fr ou encore sur le site internet : www.nortkerque.net .
Malgré les assurances données récemment par le Député Gilles COCQUEMPOT lui-même indiquant que ce projet de Centre Pénitentiaire ne serait plus d'actualité, on se demande encore pourquoi le projet a été initié sans que la population en soit régulièrement informée? Cela eût été d'une élémentaire courtoisie.
CLAUDE SEGARD SANGATTE BLERIOT
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