UNE MÈRE ET SES ENFANTS
Ah, que de douceur réunie en une seule personne !
Je parle de maman, ça vous étonne ?
Et quand les enfants sont nombreux,
La douceur se multiplie, tant mieux !
La mère parle doucement à chacun de ses enfants,
Et se réjouit de chaque progrès, évidemment.
Elle le rassure, le console quand il a des problèmes,
Et en retour, il lui dit : « maman, je t’aime « .
Quelle fasse des frites ou des nouilles,
Elles sont bonnes car c’est elle qui les a faites.
Et si jamais son enfant fait l’andouille,
Elle lui dit bien gentiment : « arrête « .
Une mère s’inquiète toujours
Quand ses enfants font de la route,
Et n’ont pas encore donné de leurs nouvelles.
Les enfants, dès qu’ils sont grands,
Veulent voler de leurs propres ailes,
Savent écouter et aiment aussi qu’on les écoute.
Victor Hugo ne voulait pas d’une maison sans enfants,
Et même s’il ne choisit ni son père ni sa mère,
Un enfant perd tout quand il perd sa mère
Et une mère perd tout quand elle perd ses enfants.
Claude SEGARD.
Cette poésie est parue le 24 mai 2006 dans Nord –Littoral,
à la rubrique Traits d’humeurs et également le 13 novembre 2006 sur mon blog
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Claude SEGARD SANGATTE BLERIOT
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