On ne choisit pas sa famille, même à SANGATTE.
Qui à Sangatte-Blériot-Plage ne connaît pas la famille SEGARD, André Père et Albertine et leurs dix enfants : André, Colette, Jean, Daniel, Francis, Patrick,Claude, Patricia, Eric et Thierry ?
André Père, né en 1923 et Albertine, née en 1925 ont été marqués, comme beaucoup de gens de la même génération, par la 2ème guerre mondiale et ses conséquences comme par exemple l’obligation de trouver refuge en Bretagne ou ailleurs pour un temps assez long.
André Père a adoré De Gaulle et l’a toujours respecté tout en prenant très tôt un engagement et sa carte au parti communiste, entraînant ainsi sa femme Albertine dans le combat politique.
Elle soutiendra d’ailleurs en toutes occasions le seul enfant à prendre très jeune goût à la politique et à en faire sa raison de vivre : André fils.Très tôt, celui-ci milita au parti communiste dont le siège à l’époque était 7, rue de l’Espérance à Calais, là où arrivaient les journaux Liberté et Liberté-dimanche à distribuer à tous ceux qui avaient leur carte.C’est le parti communiste qui lui offrit sa première machine à écrire.Ce goût de l’écriture le conduisit quelques années plus tard à rédiger le bulletin local du parti communiste : Le Petit Blériotin.
André fils, prêt à tout pour parvenir au pouvoir, saura utiliser le soutien de sa mère même contre ses propres frères et sœurs qu’ils, sa mère et lui, voudront toujours rabaisser et derrière le dos de son père surtout à partir de l’accident de ce dernier en 1977.
Au fil des ans, ce lien fusionnel mère-fils aîné ira en se resserrant au point de voir ce dernier profiter honteusement de l’indemnisation de l’accident du père de l’ordre d’environ 16 millions de centimes en décembre 1980.A peine 15 jours après cette « rentrée » d’argent, André fils « s’octroyait » 10 millions de centimes en date du 26 décembre 1980 avec la complicité de sa mère – preuves à l’appui --, sans mettre bien entendu les frères et sœurs au courant.
Moins d’un an plus tard, André fils s’achetait une maison route Nationale à Blériot en vue des futures élections municipales qu’il préparait de longue date.En 1983, il se présenta logiquement sur une liste communiste mais ce fut la liste de René Lapôtre qui eut la majorité.
6 ans plus tard, devenu inspecteur de l’Education Nationale, il crachait honteusement sur ses anciens amis communistes en en traitant certains d’illettrés et même de petits cons indignes d’après lui de figurer sur sa liste.Seulement, ces derniers, ayant le droit de vote, lui ont donné une sacrée leçon en faisant élire à nouveau René Lapôtre et son équipe alors que la liste socialiste sur laquelle il était présent,emmenée par Mme Jacqueline Poher – d’ailleurs toujours estimée dans la commune – aurait dû logiquement l’emporter au 2ème tour.
Aux élections municipales de 1995, il fut battu de seulement 4 voix au 2ème tour, ce qui augmenta à nouveau sa haine viscérale contre René Lapôtre réélu.
En mars 2001, toujours pour les élections municipales, sa méchanceté –relayée par celle de sa mère qui n’a pas hésité à insulter à plusieurs reprises René Lapôtre et d’autres colistiers en public surtout sur le marché de Blériot le vendredi matin – est encore une fois montée d’un cran au point d’exploîter sans aucun scrupule le problème du centre de réfugiés de Sangatte en s’alliant avec l’extrême droite par un tract pondu in extremis juste avant le scrutin.
Une fois élu, son vrai visage – avec une logique d’exclusion de tous ceux qui ne pensaient pas comme lui – n’allait pas tarder à se révéler aussi bien en famille qu’en mairie.En bon dictateur, il ne supportait pas la moindre contradiction.Il s’est même présenté comme Officier de Police Judiciaire accompagné d’un huissier au Soleil d’Or à Blériot pour confisquer des photos que j’avais prises en prétextant qu’elles faisaient du tort à son image.Je ne faisais que relater la vérité, à savoir que son action tant au parking des Mouettes qu’au petit casino ( prolongement de l’Avenue de la plage à Blériot ) conduisait à la mort des commerces, donc à un désert alors qu’il parlait du tourisme comme solution miracle pour développer la commune .
Parlons encore des commerces : lors de l’édition 2005 des 4 jours de Dunkerque, une vaste opération publicitaire devait amener un flot de spectateurs ; la réalité fut toute autre : ni la boulangerie Debever, ni le café-tabac-journaux-hôtel-restaurant le Week-end, ni le Relais, ni la friterie Francine au dos d’âne, n’ont vu le moindre client supplémentaire pour ne pas dire aucun lors de l’étape où les accès à la commune avaient été fermés à la circulation dès 13 heures.Par ailleurs, un bulletin-réponse pour un concours curieusement réservé à la population de Sangatte-Blériot-Plage auquel même une partie du Conseil municipal a participé, a pris une allure de tract d’autosatisfaction du Maire, au grand étonnement de bon nombre de personnes de l’extérieur mais aussi de la commune.Curieuse façon d’attirer les touristes qu’ils soient français ou étrangers !
De ceux qui l’avaient aidé à être élu Maire, il exigeait désormais d’être appelé Monsieur le Maire et d’être vouvoyé alors que la veille des élections, tout le monde l ‘appelait encore par son prénom.
Seulement, la soif de pouvoir absolu de MONSEIGNEUR – comme l’appelaient de plus en plus de gens – n’allait pas s’arrêter là.Après avoir pris sa retraite de l’Education Nationale pourtant pour raison de santé, il n’hésita pas à marcher sur les plates-bandes de Gisèle Coquerelle pour les cantonales de 2004.Toujours aussi imbu de sa personne, il faisait tout pour que l’on parle de lui et de lui seul dans le journal local, le conseil municipal n’existant déjà plus sauf pour subir sa volonté.Tout était prétexte à servir son culte de la personnalité.
Se croyant propriétaire de la vie de sa propre mère, il l’a poussée à déménager en décembre 2004, l’obligeant à payer un loyer alors qu’elle aurait pu rester dans la maison familiale rue Costes et Bellonte à Blériot.André Père, lui n’aurait jamais quitté la maison qu’il avait en partie bâti de ses mains.Le véritable but de la manœuvre était de vendre cette maison pour couper les ponts définitivement avec ses frères et sœurs avec lesquels on ne le voyait jamais en public et pour cause, il les considérait tous comme des moins que rien mais prétendait avoir une famille unie !
En février 2005, lors du décès de Daniel, il a fait son cinéma à l’enterrement en Bretagne en se présentant au curé comme le Maire de Sangatte et non tout simplement comme l’un des frères du défunt.De plus, avec la complicité de sa mère, il s’est occupé à sa façon de l’avis de décès où il n’a pas mentionné ses frères et sœurs.Il s’est même permis l’outrecuidence de se faire de la pub le lendemain en page sportive en se présentant comme LE frère du défunt.Les frères et sœurs, indignés par une telle insolence ont réagi en faisant paraître un avis avec leurs adresses complètes, un avis où, juste retour de bâton, lui n’était pas cité.Il a atteint là les limites de la médiocrité et de la bêtise humaine.Peu de temps après l’enterrement, comble de sa vanité, il a entraîné sa propre mère dans des festivités où ils éclataient tous les deux de rire ; ils étaient même en photo dans La Voix du Nord., le deuil étant bien vite jeté par dessus bord.
Malgré sa maladie, il ne prétendait pas démissionner, croyant que le pouvoir lui était dû à vie.Il alla même jusqu’à ne plus donner de ses nouvelles à partir du Conseil municipal du 15 mars 2006 ni à sa famille au sens large ni même à la population de Sangatte et de Blériot et encore moins aux médias ! Seul un petit cercle, très restreint, était au courant de l’évolution de son état et surtout des lieux d’hospitalisation.Le matin même de son décès, le Maire de Peuplingues, Monsieur Richard Gosse, comme beaucoup d’autres personnes d’ailleurs, en était encore à s’étonner de ne pas avoir de nouvelles !
Petite parenthèse : le 21 juillet 2006, j’ai dû entrer d’urgence à l’hôpital et l’information a été diffusée aussitôt.Au passage, je voudrais remercier les pompiers et le personnel qui m’a pris en charge et surtout les infirmières et les Docteurs Marty et Roux qui m’ont sauvé la vie après m’avoir sorti du coma.
Le fin du fin a été atteint quand on sait que l’énorme majorité des frères et sœurs aura appris la nouvelle du décès d’André par hasard, c’est à dire par Radio 6 ou bien FR3 le soir même ou bien encore pire en lisant la presse locale, Nord-Littoral ou La Voix du Nord, le lendemain matin ! Ni sa femme, ni sa propre mère, n’ont averti les frères et sœurs en question.La meilleure preuve de cette flagrante mise à l’écart renouvelée en est d’abord l’avis de décès où les sœurs ne sont même pas citées.De plus, à l’enterrement, seul deux de ses frères étaient présents dans le noyau devenu bien riquiqui de la famille proche, c’est dire combien la famille était déjà désunie, contrairement à ce que l’on aurait pu croire en lisant la presse locale.La famille au sens large qui aurait dû prendre une place énorme lors de l’enterrement vu qu’elle est nombreuse a curieusement été remplacée par la famille socialiste.Les observateurs avertis ont d’ailleurs cru à une réunion du parti socialiste !
Au royaume de la récupération politique, tout respect dû à n’importe quel défunt a été balayé au profit de bas calculs déjà électoraux.L’ambiance de kermesse à Sangatte le lendemain du décès en a d’ailleurs choqué pour ne pas dire écoeuré plus d’un.Il aura fallu bien peu de temps pour voir ceux qui se croient les dauphins légitimes faire une sale tête à l’élection de Guy Allemand au poste de Maire.Cela montre leur sens étriqué de la démocratie.Au lieu de féliciter le vainqueur qui a su convaincre la majorité du Conseil municipal, ils n’ont pensé qu’à leurs bas intérêts ; ainsi, ils ont révélé leurs vrais visages.
Depuis le décès d’André, son fils préféré, Albertine est bien désemparée à tous points de vue, on la voit de moins en moins au marché de Blériot le vendredi matin.Elle a certainement peur de rencontrer deux de ses fils, Claude et moi, contre qui elle a déposé plainte avec la complicité de Francis qui a pourtant vidé ses comptes, ne sachant plus quoi inventer contre ceux qui ont découvert les nombreux abus -d’argent entre autres- d’André et aussi de Francis en utilisant divers stratagèmes.
Si André Père revenait maintenant, il serait écoeuré de voir le film qui a été tourné depuis son décès, en sachant que ce cinéma avait commencé bien avant et derrière son dos.Lui si gentil et si estimé tant au travail que dans la commune, fut élu pour lui-même sur la liste de René Coucy en 1971.Que ferait-il et que dirait-il aujourd’hui devant un tel tableau, lui qui avait un vrai idéal de justice sociale en défendant les ouvriers et non en faisant partie d’une caste ne pensant qu’à ses privilèges avant et après avoir été élue comme on le voit trop souvent maintenant ?
Nombreux sont ceux qui se recommandent aujourd’hui d’André SEGARD fils en parlant de ses valeurs ; vont-ils garder cette attitude après avoir lu ces lignes où chacun pourra aisément comprendre qu’André fils a trompé et trahi son propre père, sa famille, ses premiers amis politiques- avec le soutien de sa mère reniant la majeure partie de ses enfants- et même ceux qui se prétendent ses héritiers et qui osent encore le prendre en exemple, au lieu d’exister par eux-mêmes ?
Qui mieux qu’un SEGARD peut parler d’André SEGARD fils ? C’est ce que je fais et ce que je continuerai à faire pour que la vérité éclate au grand jour.Pour les prochaines élections municipales, mon frère Claude sera présent sur la liste conduite par René Lapôtre pour faire échec au sectarisme et redonner au respect sa juste place.
Jean SEGARD.
NB : Cet article est paru sur le blog de mon frère Jean et sur le mien en novembre 2006 ( serveurIfrance,actuellement inaccessible ).
Claude SEGARD.
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